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R1m: sur un malentendu!

Sombre journée pour les amoureux de la comédie avec un grand « C », Denis (« marche à l’ombre », 1984), Mr Hire (« Mr Hire », 1989), Aymé (« Je vous trouve très beau », 2005) ou encore Jean-Claude Dusse (« les bronzés », 1978, 1979, 2006) a fini de nous « émotionner » comme diraient nos cousins québécois.

La proche orthographe de ce dernier personnage, « Dusse », avec nos adversaires du jour « DUC » cachait-elle un message ?

Dès le premier set, proximité maritime oblige, on se serait cru un jour de grande marée où tous cherchent lors d’une « pêche à pied » de trouver son bonheur en retournant les pierres découvertes opiniâtrement par la mer ou en sondant les trous d’eau laissés à marée basse. Chacun pense à tout échange tenir l’objet espéré. Les crevettes et autres poissons piégés ne se laissent pas capturer. Le résultat se fait attendre et se sont les Dieppois, plus au fait des choses de l’eau qui s’imposent (27/25).

Deuxième set, plus solide pour notre collectif, les bases de notre jeu retrouvent des couleurs, et malgré le « souffle » de quelques attaques de nos émérites adversaires, nous tenons bon. Tel le chêne, « Ai pas du Quène ai du bronze » disait ma grand-mère lorsque nous visitions la statue place Nationale (seuls les dieppois comprendront 😉), nous ne rompons pas, n’en déplaise à Mr de Lafontaine (25/19).

La suite fait la part belle à la défense, notre libéro prend de la confiance, ses actions et relances favorisent le beau jeu mais l’issue reste incertaine. Il faut un passage digne de la « criée » au retour des pêcheurs où s’entremêlent les aboiements des mareyeurs, les annonces d’enchères puis les ordres d’achats. Le niveau sonore des échanges, appels de balle, satisfaction du point gagné augmente, ce qui n’est pas pour nous déplaire (25/21).

Le quatrième set, moment au combien critique, nous sied plutôt mieux. Nulle vocifération mais une harmonie dans les prestations, à croire que les chants des artistes de « la sirène à barbe », haut lieu culturel dieppois, parviennent jusqu’à nous. Certes nous sommes bien loin de l’enchantement ou du côté paillettes des drag-queens du lieu mais le spectacle est là. Nos jeunes loups s’emparent du moment et en profitent pour affirmer leur présence (25/14).

Nous resterons le caillou pour ne pas dire le « green galet » dans les chaussures dieppoises !

Le coach masqué.

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BOURDON Thierry

Staff (R1M)