R1m : « Bâtisseurs » !
Un des grands avantages de la langue française est de permettre une infinie variété d’utilisation d’un même terme en fonction du contexte dans lequel il est utilisé.
La première acception que je retiens est celle des grands hommes qui ont façonné notre civilisation. Des Pyramides d’Égypte, aux mystérieux châteaux transylvaniens, des jardins de Babylone à la Tour Eiffel, de la basilique Saint-Pierre de Rome à la Sagrada Familia de Barcelone, il a toujours existé des hommes qui, avec leurs talents et leur vision de l’avenir, ont rendu le monde plus beau voir dans certains cas plus vivables. C’est dans cette état d’esprit que nous commençons cette rencontre du soir contre nos amis de l’ASVB. Éblouis par notre dextérité, ils ne peuvent qu’admirer (25/16).
Un second sens fait référence à la compétence de constructeur. Est-ce l’arrivée dans notre collectif d’un spécialiste des fondations profondes et semi-profondes, toujours est-il que notre base de jeu reste solide. Nulle erreur dans l’utilisation du fil à plomb, les murs porteurs remplissent leur rôle, les chevrons permettent d’assurer les connexions entre les différents niveaux. L’édifice pourra résister au temps grâce à l’agglomérat réussi des différents joueurs. Le résultat est satisfaisant (25/17).
Le bâtisseur est aussi un créateur. Il s’oblige à réfléchir autrement, ou, tout du moins, se permet d’envisager des compositions qui peuvent être selon les goûts, qualifiées de géniales ou d’ubuesques. L’harmonie n’est pas au rendez-vous en ce début de 3ème set. Il semble que l’agencement des différents matériaux, surtout différenciés par l’âge, ne convient pas. Il faut se rappeler que c’est dans la répétition que souvent se trouve la solution, aussi c’est la récurrence et l’application qui, finalement, aboutissent à l’ouvrage (25/19).
Il n’est pas encore né celui qui fera trembler nos fondations. Restons attentifs car en ces temps de modifications réelles des conditions météorologiques, nul ne sait de quoi peut être fait l’avenir du bâti.
Le coach masqué.