C’est à Ady, supportrice convaincue de notre club de cœur, que je dois le sujet du billet du jour, qu’elle en soit ici remerciée.

Il ne s’agit pas de qualifier de « bidon » notre prestation de cette phase 2, mais bien de considérer cet ustensile omniprésent dans nos combats de week-end.

A la fois utile dans bien des situations, vecteur de publicité, objet de collection dans certaines épreuves comme le tour de France cycliste, le bidon peut être considéré comme le « 7ème joueur ».

Au-delà de sa forme et de sa taille, qui peut renseigner des capacités de son propriétaire, il a, dans le milieu sportif une place incontournable. Réceptacle du liquide qui participe à l’équilibre hydrique, liquide qui peut, à la fois être indispensable pour éteindre un incendie que permettre de donner la vie (ne sommes-nous pas tous issus du milieu aquatique !).

Chacun s’empare de son bidon dès la fin de l’échauffement, enfin pour ceux qui s’échauffent (n’est-ce pas Nathan !), afin de préparer le premier set dans de bonnes conditions. Cette mise en route n’est pas des plus plaisante et de bidon salvateur, nous prenons plutôt le chemin de la gourde, dans son acceptation de maladresse pour ne pas dire empotée. Nos actions, si elles sont souvent couronnées de succès, restent gauches et nous empêchent de profiter des bienfaits de l’hydratation (25/20).

L’entame du 2ème set est plus à l’image de nos capacités, la prise raisonnée du précieux liquide contenu dans nos bidons personnels garantit la santé de nos corps et ce ne sont pas nos « petits bidons », affirmés ou naissants vue notre avancée dans l’âge qui gâchent la fête. L’homéostasie est respectée, la répartition de l’eau est avérée et assure par ruissèlement une stabilité psychique (25/16).

Ce bidon a bien des formes et des origines, certains l’ont choisi pour ses attributs techniques, d’autres l’ont pioché dans un pool accumulé au fil des années, ou peu considéré en usant d’une « bouteille » du marché, sacrilège en soi. La suite de la rencontre renseigne des caractéristiques individuelles de chacun d’entre nous au regard des besoins. Les « chameaux » se contentent de peu, les « suants » cherchent un équilibre, les « fébriles » y trouvent un moyen de concentration. Dans tous les cas cela reste fluide (25/16).

Abreuvés et hydratés, nous terminons par une agréable victoire, plaisir augmenté par la présence de nos sympathiques adversaires du soir (SC Bernay). Ainsi nous pouvons nous intéresser, post match, à d’autres breuvages plus en phase avec nos appétences.

Le coach masqué