Alors que les spécialistes de la chose se réunissaient cette semaine à Lille pour récompenser les « séries » les plus méritantes, nous nous penchons de notre côté sur celles qui ont bercé notre « jeunesse ».

Nous sommes cette génération qui a vu non seulement la téléphonie évoluer mais également la notion de « série » se métamorphoser. Passer de la succession d’épisodes sur grand écran (« la 7ème compagnie », « le gendarme de Saint-Tropez », « Fantomas ») à l’émergence de véritables sagas toujours au cinéma (« Star Wars », « Indiana Jones ») pour finir par des formats courts addictifs sur des plateformes qui semblent vouloir révolutionner le genre (« walking dead », « Squid Game », « Game of Thrones », « The Witcher », « Stranger Things »).

Le premier set débute dans l’ombre de Fox Mulder et Dana Scully (« X Files »,1993), des évènements paranormaux semblent présider à nos réalisations, rien n’est logique, nous avançons dans le brouillard !  La réaction au combien opportune de nos docteurs Ross et Carter (« Urgences »,1994) affine le diagnostic et permet aux Hannibal, Looping, Futé et Barracuda (« Agence tous risques », 1983) que nous sommes d’éviter le pire (25/16).

Passage obligé du scénario de ces formats courts, la mise en place de l’action doit être rapide. Mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Tels des « Mr Bean » (1990), nous enchaînons les maladresses, la complicité de Rachel, Monica, Phoebe, Joey, Chandler et Ross (« Friends »,1994) n’est pas de mise. A l’image de Sam et Al (« Code Quantum »,1989) il est urgent de reprendre la maîtrise du temps. Si certaines de nos actions pourraient être attribuées à Colt Seavers et son équipe (« L’homme qui tombe à pic »,1982), le retour d’une complicité montre le bout de son nez. Comme ces duos légendaires, Maddie et David (« Clair de Lune »,1987), Dave et Hutch (Starsky et Hutch »,1978) ou encore Sonny et Ricardo (« 2 flics à Miami », 1984) nous trouvons la solution aux problèmes épineux posés. (25/22).

La suite serait plus à trouver dans les séries mettant face à face 2 camps à priori opposés, dans lesquelles la question de la limite est posée. Nul chassé-croisé entre Laura et Remington (« Remington Steele »,1983), ni de confrontation « Nord et Sud, 1985 » (regretté Patrick Swayze), encore moins d’interrogation sur qui de Mike ou Diana (« V », 1984) serait d’origine extra-terrestre. Les solutions semblent évidentes et tel Angus (« MacGyver », 1985) nous œuvrons pour le bien de tous (25/13).

Souhaitons que, comme Michael (« K 200 », 1982) ou Tom (« Magnum », 1980), nous sachions toujours face à l’adversité et grâce à la complicité garder la tête haute dans cette phase 2 de championnat.

Le coach masqué