R1m : Guerre !

Ne croyez pas que je cherche à discuter ou légitimer un des conflits actuels, loin de moi l’idée de m’immiscer dans une discussion géopolitique qui m’échapperait.

Non il s’agit par ce terme, à priori « barbare », de saluer un nouvel arrivant dans notre collectif dont le patronyme est identique à ce nom féminin.

Dans un premier temps il est raisonnable de penser que les sports collectifs utilisent, volontairement ou non, beaucoup de termes liés à ce nom. On y parle d’attaque, de défense, de stratégie, d’offensif de défensif et aussi d’adversaires. Ces matchs ne seraient-ils finalement qu’un moyen pour nous de continuer de « jouer à la guerre », même si en ces temps troublés nous sommes bien loin du jeu.

Longue période sans affrontements, les soldats que nous sommes, s’ils ont fourbi leurs armes, ont besoin d’entretenir ces moments de combats. La chose n’est pas aisée à l’entrainement (encore un terme militaire) ou chacun se maîtrise. Ainsi l’entame de match est poussive. De nombreux manquements à la règle, bref de fautes, émaillent le 1er set. Nous ne voulons pas capituler (25/19).

2ème étape de cette campagne, le bien nommé D.GUERRE, prends ses marques. Tel Achille au cours de celle de Troie, notre vaillant polémiste propose toute sa fougue à sa division. Nos adversaires « Balez » ne cèdent aucun pouce de terrain. Mais « l’art de la guerre » est de notre côté (26/24).

« Pratiqué avec sérieux, le sport n’a rien à voir avec le fair-play. Il déborde de jalousie haineuse, de bestialité, du mépris de toute règle, de plaisir sadique et de violence ; en d’autres mots, c’est la guerre, les fusils en moins » (Georges Orwell 1903-1950). Heureusement que nos combats de début de week-end ne sont pas si emprunts de ces travers. Même si, au cours des confrontations, les règles semblent malmenées, nous restons « virils mais corrects » et ne cherchons pas le premier sang. Bousculés dans le 3ème set, nous aurions dû faire nôtre une réflexion d’A. Jacquet « Donner, recevoir, partager : ces vertus fondamentales du sportif sont de toutes les modes, de toutes les époques, Elles sont le sport ». Des faiblesses dans notre collectif nous blessent (23/25).

Fins stratèges, des plans sont construits pour le 4ème set. Nous repoussons les assauts, nos adversaires pilonnent mais nous résistons dès le début. Grace à quelques « percées » opiniâtres, la trêve parait proche. Loin de signer leur reddition les « Balez » finissent par capituler (25/16).

Mon grand âge m’autorise une réflexion, à l’image des hippies qui prônaient l’amour plus que tout : « Faites du sport, pas la guerre » !

Le coach masqué.