Le rêve, généralement nocturne comme le sont nos rencontres du vendredi, procure à l’individu éveillé des souvenirs qui, s’ils sont agréables sont nommés eux aussi rêves, dans le cas contraire ce sont des cauchemars.  C’est dans cette alternative, espoir, déception, que se situe notre prestation du soir.

Rêve ordinaire. Dès l’entame de match, nous menons les choses. Nos adversaires du soir, Rouennais de leur état, résistent. Nul surnaturel dans nos actions, pas de vagabondage et malgré quelques erreurs, nous ne craignons pas l’hallucination (25/19).

Pour Louis Dubosquet, « dissertation sur le cauchemar » – 1815, le caractère principal du cauchemar consiste dans le sentiment d’une forte pression. Les conséquences envisagées peuvent être des sensations de « suffocation », « état lourd », « serrement » voire « oppression ». Emprunts de ces troubles, nous ne parvenons pas à « libérer » notre jeu, d’habitude joyeux. Nous bloquons à nous sortir de cette situation (25/27).

Retour de moments de poésie, le 3ème set, est plus propice à la rêverie. Il ne s’agit de parler ici de prémonition mais la fluidité des nos gestes, actions ainsi qu’un retour de complicité nous amènent à songer à la maîtrise retrouvée de notre psychisme. Retour de concentration, nous nous réveillons (25/17).

Avec l’apparition de mouvements inappropriés voir convulsifs, accompagnés de vocalisations perturbatrices, la suite de la rencontre n’est pas des plus plaisante. Le spectre de l’errement pointe le bout de son nez, un mauvais rêve nous accompagne. Assimilables à des terreurs nocturnes ou de l’agitation épileptique, nos réponses sont désordonnées. L’apparition de « vocalisations » confirme cet état critique (24/26).

Sont-ce des difficultés d’endormissement, l’abus d’alcool, de nicotine ou de caféine (je n’y crois pas !) ou l’utilisation du lit à d’autres fins que le sommeil (ah d’accord !), l’insomnie nous guette altérant, de fait, nos capacités de veille. Malgré quelques pics de vigilance, cependant trop stéréotypés, nous demeurons vagues dans nos actions (9/15).

Sans être devin et attribuer une valeur à un quelconque rêve, je reste convaincu que nous saurons nous réveiller et retourner vers un sommeil réparateur propice aux grandes choses auxquelles nous nous sommes habitués.

Le coach masqué.