En ces temps de mise en « sommeil » de la nature, dormance pour la végétation, préparation de l’hibernation pour certains mammifères. Nos corps sont également en passe de présenter les signes de cet automne. En littérature, au sens figuré, cette saison désigne la « vieillesse » ou le « déclin ». Je refuse la première acception et reconnaît la seconde.
Sans exagérer, l’entame de match est plutôt à notre avantage. Nous menons la barque et même si les premiers frimas nous rappellent à nos douleurs en sommeil (David, prends soin de toi !), l’esprit collectif est là et nous nous réchauffons (26/24).
Piqués au vif, nos adversaires du soir (ASVB), loin de baisser les bras, nous tiennent en haleine, en ramassant plus de balles et en faisant moins de fautes, remettent le doute dans notre collectif (22/25).
Réaction habituelle de notre équipe, les esprits s’échauffent, la solidarité est partiellement oubliée et le parquet (sommes toute un peu rigide ce soir) est jonché de nos balles manquées. Bouffée d’orgueil en fin de set, nous reprenons les choses en main, mais cela est trop tardif (21/25).
Convaincus qu’il nous faut nous appliquer, ce qui n’est pas chose commune en ce début de championnat, nous pouvons répondre, nous en avons les moyens ! Il s’avère que la « critique est aisée mais l’art est difficile », que « les absents ont toujours tort » et que « chassez le naturel il revient au galop »… Bref qu’il est facile de trouver des défauts à quelque chose alors que l’on ne ferait pas mieux soi-même. La perte d’un collectif soudé se conclue avec un goût d’inachevé et de frustration. Encore une fois nous savons le faire ! (19/25).
A cette date, et non au jour d’aujourd’hui (tautologie abusivement utilisée au quotidien), qui personnellement me hérisse le poil, nous connaissons nos futurs adversaires « dangereux ». Charge à nous de nous y préparer et de montrer au match retour que nous pouvons encore apprendre de nos erreurs.
Le coach masqué
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