Rares sont les moments où il est temps de s’interroger sur le versant « magique » de certains faits.

Je ne souhaite pas ici débattre de sorcellerie ou autres articles de « féerie » mais soumettre à votre réflexion le 13ème match, de la treizième journée, la treizième victoire en ce vendredi (pour le coup qui n’était pas un 13). Si l’on retient le côté « mathématiques », « 13 » est le 6ème plus petit nombre premier, jumeau avec le « 11 », cousin avec le « 14 », sexy avec le « 7 » et le « 19 »… Je vous laisse à vos réflexions ! Si l’on ajoute que c’est la somme des 3 premières puissances de 3 (30 + 31+32 =13) et des deux premiers carrés de nombres premiers (22 + 32 = 13), nous pouvons considérez qu’envisager un 13/13 était raisonnable. Le premier set le démontre (25/17).

Le «13 » peut malheureusement aussi être signe de « danger ». Le « 13 à table » bien connu des chrétiens suite aux déboires de Jésus lors de son derniers repas (voir « la cène »), la treizième lettre de l’alphabet hébreux Mem signifie « mort », la 13ème carte du tarot symbolise également la « mort ». Il n’en fallait pas plus pour que le doute nous envahisse. Ce « 13 », potentiellement source de déséquilibre qui aurait pu nous faite tomber dans une portion opposée au divin, n’a pas fait son officie « maléfique », notre solidarité nous sauve (25/15).

Même si nous ne sommes pas, je le crois, « paraskévidekatriaphobique »*, ce « 13 » reste un élément perturbant. En chiffre romain( XIII), il est tatoué sur la clavicule du héros de bandes dessinées attaché à ce chiffre, sur le blouson des « Hells Angels » renvoie au « M » pour « marijuana », chez les « Mayas » le 13ème cycle du temps aurait dû conduire à la « fin du monde » (22/12/2012), Apollo-13 est la seule capsule à ne pas s’être posée sur la lune… Je préfère chercher une acceptation plus magique, avec les égyptiens, la vie est symbolisée par une échelle à 12 barreaux, dont le 13ème donne sur l’éternité. C’est cette quête de l’éternité de victoire qui nous permet de réagir dans un set pourtant mal engagé (25/20).

Et s’il n’y a pas dans notre collectif de maillot portant le N°13, potentiel gage de « chance », nous continuerons à mener notre barque en espérant que le « 14 » et « 15 » (naufrage du Titanic dans la nuit du 14 au 15 avril 1912) ne signe pas le glas de notre invincibilité.

Le Coach masqué

(*) phobique du vendredi 13.