Ne croyez pas que je sois devenu adepte sur le tard de pratiques sadomasochistes, mais voyez plutôt dans ce titre un exercice de style.

Le coup de fouet, dans son acception populaire, est attachée à la notion de punition. Celle-ci s’est transformée en « fessée » pour notre collectif, tant l’entame de ce match a été laborieuse. Aucun claquement de lanières ne semble nous mobiliser. Si nous essayons de cravacher, le dressage n’apparaît pas comme la solution. Nous courbons l’échine en espérant des jours meilleurs (20/25).

Piqués au vif, le coup de fouet peut se révéler salvateur. Au sens figuré, un coup de fouet est une impression vive qui excite l’activité physiologique. La course au score, pour ne pas dire aux points du deuxième set est bien dans cette veine. Aucun des protagonismes ne lâche l’affaire, les écarts souhaités ne se dessinent pas et c’est au prix d’une excitation maîtrisée, bien loin de celle perturbante de la semaine passée (voir « Dure Limite »), que nous trouvons de nouveau un sens à ces combats (28/26).

Profitant de ce coup de fouet, l’application semble revenir. Cette fois-ci c’est le geste maîtrisé de l’homme (ou la femme) de métiers de bouche qui nous intéresse. Chacun apporte à sa manière l’ingrédient nécessaire, la dextérité revient, l’assemblage prend forme et commence à nous régaler (25/23).

Je ne saurai dire si le coup de fouet suivant est de l’ordre du médical, au sens de la rupture de fibres musculaires au niveau de la jambe suite à l’effort, ou de l’ordre de la logistique, coup de fouet (bullwhip effect) entendu comme la difficulté pour estimer la demande de chaque acteur de la Supply Chain, mais la situation se dégrade. L’effort nous coûte, l’harmonie est partielle, la vigilance nécessaire aux actions de chacun (« il faut toujours penser au moins 2 actions », SIC) est fragile. Il n’en faut pas plus à nos vaillants adversaires de Gaillon Aubevoye pour en profiter (21/25).

Il nous faut, à ce stade, pour confirmer notre 1ère place dans le championnat, et surtout l’entériner sans crainte des 2 derniers matchs à venir, aller chercher une victoire. A-t-on trouvé un excitant, une boisson ou un aliment précis, toujours est-il qu’une stimulation est présente et aidée par une réussite certaine (ou relatif échec de nos adversaires !) nous atteignons notre objectif (15/07).

C’est fatigués mais nullement affaiblis ni meurtris que nous passons cette étape, de très bonne augure pour le titre.

Le coach masqué.