Il est convenu d’admettre que des interrogations demeurent en ce qui concerne l’avenir. Que ce soit au niveau des manifestations de gilets jaunes, de la sortie du Royaume-Uni de la zone Euro, de l’égalité hommes- femmes, de la préservation de notre écosystème (j’arrête ici cette litanie sinon j’y suis encore demain !) beaucoup de choses restent à faire.
C’est ici que le DIY (Do It Yourself), si cher à nos amis anglophones (cités ci-dessus) prend tout son sens.
Si le DIY a commencé dans les années 1970 (les années de naissance de certains d’entre nous !), il est associé au mouvement punk. Le besoin de créer, d’avoir une certaine indépendance poussent ces adhérents à trouver des solutions pour faire le maximum de choses par eux-mêmes. L’underground est alors vraiment underground et les toutes petites salles (de concert) deviennent quasi des lieux « cultes ». C’est le cas pour notre salle Lesueur qui a su accueillir de grands moments en d’autres temps (25/12).
Le DIY, implique également la nécessité d’innover, de s’autogérer, engage à l’autorégulation, à l’auto-organisation. Loin de prôner cette acceptation plus politique, et juste histoire de ne pas être que spectateur, notre deuxième set est empreint de ce désir de proposer des « choses nouvelles ». Cependant, et c’est souvent le cas, cela demande de la répétition et après un moment de doute, nous reprenons l’avantage (25/23).
Mais ce qui est important dans le DIY, c’est la prise de responsabilité et l’engagement de ses membres. Il s’agit en priorité d’utiliser au mieux les compétences de chacun en poursuivant un but collectif, cela ne s’arrête pas au « bricolage » ou à la débrouillardise, c’est une véritable philosophie qui résonne dans une certaine vision sociale et environnementale. Nous participons humblement à ce mouvement et nous « avons fait nous même ! » (25/14).
Etape supplémentaire dans notre souhait d’accéder au niveau supérieur de compétition, si « Do It Yourself » peut nous guider, « Carpe Diem » nous aidera à continuer à profiter !
Le coach masqué.
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