Notre prestation de cette journée -2 de phase principale nous fait entrevoir la possibilité de diminution de nos forces. Le résultats 2/3, s’il nous permet de conforter notre place de leader doit nous alerter sur l’impérieuse nécessité de nous reprendre en main : nous semblons fatigués !

Tels des bagnards, handicapés par l’absence de certains de notre cellule, nous avons effectué notre première tâche. Loin d’être ingrate, il nous faut puiser dans notre potentiel, cette mission nous impose une concentration de tous les instants. Les assauts répétés de nos adversaires du jour (Vernon) restent vains (25/20).

Bien que conscients de la difficulté, nous ne sommes cependant pas las. Même si certains d’entre nous sont un peu patraques, le contexte de Covid n’aide pas, notre état mental (Coachmental greg76) reste conquérant et bien que diminués nous poursuivons (25/23).

Est-ce la lassitude ? L’asthénie s’installe. Le 3ème set n’est qu’une suite de cadeaux à l’adversaire. Nous paraissons exténués, souffrants de ne pouvoir trouver une solution. Nos réserves s’amenuisent et c’est passablement assommés que nous courbons l’échine (23/25).

Incommodés, pour ne pas dire indisposés par l’entrain de nos vaillants challengers, les travers habituels réapparaissent. Lents dans les déplacements, tardifs dans nos réactions, approximatifs dans nos réceptions et relances, il n’en faut pas plus pour que la chose profite à nos concurrents (19/25).

C’est le quitte ou double pour le 5ème set. Bien que nous ne soyons pas habitués à ces longs combats, notre collectif tient. Malgré un sursaut d’orgueil, nous restons usés (13/15).

Il n’est pas question de considérer que nous sommes maintenant flapis, raplapla voir ramollo. Nous aurons à cœur de montrer lors de la dernière journée que cette fatigue n’était que passagère (J.Rigaut « la fatigue engendre la plus séduisante des grimaces !).

Le coach masqué.