En cette reprise du championnat après les congés de Noël, la fête de l’épiphanie devait être synonyme de retour des festivités… Au regard du contexte il n’en est rien, nous restons « frustrés » !

La frustration est liée, selon les auteurs, à la déception voire la colère.

La déception va avoir pour notre collectif plusieurs sources, qui, si elles sont notoirement différentes, ne vont cependant pas à l’encontre de notre motivation à conserver la tête de notre championnat, chose faite avec 7 points d’avance. Pour la colère c’est une autre paire de manches.

Frustrés, nous le sommes au cours du premier set pendant lequel la « trêve des confiseurs » a passablement eu raison de notre capacité à dynamiser notre collectif. Nos actions s’enchaînent sans percutions démesurées même si les bases sont présentes. Loin d’être en souffrance, malgré les efforts répétés de nos vaillants Havrais, adversaires du soir, nous conservons la maîtrise du jeu et avançons sans trop de contrariétés (25/16).

L’entame du deuxième set est plus laborieuse. Il n’est pas question d’ennui ou de baisse motivation, mais plutôt la surprise de la réaction positive de nos adversaires qui déstabilise notre collectif, créant, de fait, quelques ressentiments, annonciateurs du réveil des quelques-unes de nos récurrentes déceptions. Nous peinons à retrouver l’envie et sommes frustrés de ne pouvoir proposer meilleures réponses. L’optimisme reste de mise, notre plaisir d’être ensemble et notre joie de vivre « légendaire » participent de notre envie de bien faire et d’éloigner tout énervements néfastes. Il ne s’agit pas de regretter (25/13).

Excès de confiance, impuissance face au second réveil de nos adversaires, certaines choses ne fonctionnent plus. Nos joueurs d’habitude plutôt moteurs, par lassitude, fatigue voire négligence ne parviennent pas à nous tirer vers le haut. C’est au prix de quelques actions individuelles percutantes, ce qui est un comble dans notre sport au combien collectif, que nous nous sortons d’une entame de troisième set embarrassante (25/22).

Finalement notre déception est de courte durée avec cette 7ème victoire consécutive qui fait de l’un d’entre nous un « invaincu de carrière ». La colère vient maintenant. Le protocole imposé, et raisonnable, ne nous permet pas les délicieux échanges post match, moments partagés particulièrement recherchés de notre part dans ces échanges hebdomadaires. Bref vous l’aurez compris nous sommes frustrés de cette distanciation et isolements nécessaires.

Gardons le moral et faisons confiance à notre communauté pour que des jours meilleurs reviennent.

Le coach masqué.