L’époque est à la mobilisation des « gilets jaunes » et je ne pouvais objectivement laisser cet état de fait hors de mes propos du week-end.

Outre cette concomitance temporelle, il m’est apparu qu’un parallèle s’est fait jour entre ce « mouvement citoyen » et nos adversaires de la soirée.

En préambule j’avoue que le fait d’avoir été « bloqué », de retour de notre rencontre au bien nommé « rond-point des vaches » par ces gilets jaunes (Merci capitaine !), n’a fait que confirmer l’impérieuse nécessité d’interpeller ce sujet pour mes chroniques hebdomadaires.

La « chaleur » préside à ce mouvement, chaleur des palettes qui brûlent, chaleur du café et autre boissons chaudes comme béquilles contre le froid, chaleur de « nouvelles amitiés » nées de cette proximité dans certain cas improbable… bref, la chaleur pour le coup n’était pas au rendez-vous de notre côté tant notre lieu d’exercice semblait avoir été oublié des prétentions de lutte contre le gaspillage énergétique de nos élus (et oui, rappelons-nous que quelque part ce sont nos élus et ainsi considérés sont la conséquence de nos choix, ou non choix pour le plus frileux !), cependant nous avons eu chaud (25/22).

Autre point de possible similitude avec ces « gentils révoltés », c’est cette apparente non organisation qui, suivant le moment, donne à voir à des réactions désordonnées ou au contraire à un comportement de « colonie », dans le sens myrmicéen, dans lequel un groupe d’individus (les fourmis pour l’exemple) progressent dans le même sens sans leader particulier. Il est certain que, si nous devions retenir une caractéristique de cet affrontement, certaines actions de nos adversaires nous ont laissé sans voix tellement l’issue de certaines propositions disons « acrobatiques » semblaient incertaine. La pacy-ence (Sic Max) nous amène à conclure ce second set (25/16).

L’incertitude reste attachée à cet élan. Qu’adviendra-t-il des attentes de réponses ? Quelle solution peut être proposée ? Comment garder de la motivation quand tout semble aller contre vous ? Notre dernier set nous a questionné. Dans ce jeu du « chat et de la souris », identique aux confrontations services de sécurité/ manifestants, nous sommes restés concentrés pour finalement l’emporter (25/23), préservant ainsi notre invincibilité (en même temps un peu super-héros- voir article précédent !).

Je comprends maintenant le « faux pas » de certaines autres équipes de notre championnat face à ce collectif « surprenant » et souhaite, même si je suis un peu en avance sur le calendrier, que nous n’en fassions pas !

Le coach masqué.