Est-ce la période pluvieuse qui n’en finit pas ou la possible phase 3 de l’épidémie qui s’annonce, toujours est-il que le match de ce vendredi n’a pas tenu toute ses promesses.

Si l’on fait un bond d’une année en arrière dans notre championnat, l’affiche (Vernon Saint Marcel vs MCV 76) représentait l’ultime confrontation avant la possible accession en division supérieure. Si ce fut chose faite pour nous, et nos jeunes loups de Pré-nat le confirment, la chose a été plus délicate pour nos adversaires du soir.

Bref, les deux collectifs se sont présentés, affaiblis l’un comme l’autre (blessures, maladies…) la période n’étant pas simple, mais avec la ferme intention d’en découdre en mettant de côté cette « historique » rivalité entre le « 27 » et le « 76 ». Rivalité dont je ne m’explique pas l’origine, mais ce qui est certain c’est que les conducteurs du « 27 » sont vraiment curieux !

L’entame de match est à l’image de cette « relative » faiblesse et aucune action de ne semble clairement présager de l’issue de cette confrontation. Il semblerait que ce soit plus un échange d’amabilités. Je te laisse marqué un point, tu me laisses marqué un point, je prends un peu d’avance, tu me rejoins… A ce petit jeu « du chat et la souris », nous finissons par avoir le dessus (25/20).

Le deuxième set est lui plus clair. C’est ici que l’on peut chercher dans l’étymologie de Vernon (plaine marécageuse), la raison de ce changement. Le rythme de jeu nous est favorable comme si nos adversaires avaient tout d’un coup les « pieds dans la boue » ou si des terrains gorgés d’eau ralentissaient leurs réalisations. Il n’en faut pas plus pour que nous profitions d’avoir les « pieds plus au sec » ! (25/13)

Le set suivant est compliqué. Est-ce le changement de côté qui nous a confronté aux mêmes problèmes que nos adversaires et nous oblige à essayer de nous extraire d’une hypothétique « glaise ». Toujours est-il que nous sommes en retard sur tout, incapables de donner du rythme ou même de la puissance à nos différentes actions. Point de pardon (22/25).

Heureusement que nous avons de la ressource ou tout du moins de la fierté, et même si le démarrage du quatrième set ne nous est pas favorable (longtemps nous avons couru après le score !), une série d’actions maîtrisées, plus équilibrées, clairement plus décisionnelles nous permet de ramener les trois points de la victoire (25/21).

La fin de la saison ne va pas être des plus simple et souhaitons que nous restions « une terre émergée ».

Le coach masqué.