Dès notre naissance, le cri est notre principale manière d’expression. Ce qui est incompréhensible dans un premier temps (mais pourquoi il crie ?) prend au fur et à mesure de l’âge de plus en plus de signification (il crie à l’injustice !).
Je fais volontairement un détour « culturel » en ce début d’article, ayant appris la « pauvreté » dans ce domaine d’un des animateurs de cette soirée. Nulle envie ici de traiter négativement ce fait car finalement il n’y a pas d’âge pour apprendre et cela ne fait pas de vous un « mauvais » homme !
Le « Cri », œuvre au combien « perturbante » d’Edvard Munch (1893), est certainement la première envie qu’ont ressentis nos adversaires du soir, voyant notre collectif s’approcher du terrain des hostilités. S’ils avaient pu hurler, sûrement ne s’en seraient-ils pas privés ! Finalement leur effroi n’a pas pris ce type de vecteur et hors quelques vociférations voir bruits peu convaincants, aucune protestation ne fut possible (25/11).
Restons dans le domaine artistique, « le cri » (Michelangelo Antonioni, 1957), peut aussi être le reflet de la déroute d’une existence, d’un désespoir absolu, d’une quête sans lendemain. Tentatives qui ne se soldent que par des échecs et si des hauts existent, ils ne sont présents que pour descendre plus bas. Nos courageux postiers (ASPPT 2), ont bien tenté mais, ce soir, ils n’avaient pas assez de voix ! (25/21).
Revenons à l’origine, le « cri » est aussi une manière d’annoncer sa supériorité, de marquer son territoire, de faire savoir sa présence, d’asseoir une autorité. Nous traitons volontairement de l’acceptation de domination de ce terme en occultant l’aspect sécuritaire, de défense ou d’abnégation qu’il peut également avoir. Ce cri nous le poussons à chaque entame de set, à chaque point, à chaque action, ce qui, et c’est l’effet attendu, nous pousse à l’engagement, au combat. Le cri a cette particularité de produire une adhésion collective à une action. Nos adversaires ont appris cette originalité à leurs dépens (25/14).
Crier, nous le ferons tout au long de ce championnat, et, si nos adversaires n’ambitionnent pas de faire échos à ceux-ci, ils n’auront que leurs yeux pour pleurer.
Le coach masqué.
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