Aujourd’hui je m’autorise un questionnement philosophique qui perdure depuis la nuit des temps. Aristote, en son temps, devisait « le domaine du devenir s’oppose à celui de l’essence (je ne parle pas ici du pétrole !*), car ce qui est postérieur dans l’ordre de la génération est antérieur par nature, et ce qui est premier par nature est dernier dans l’ordre de la génération »… je vous laisse méditer.
Mais pourquoi parler d’œuf et de poule pour faire état de notre dernière rencontre. Nous avons vaincu, nous revenons avec un 8/8, alors pourquoi référence à ce paradoxe.
Eh bien tout simplement parce qu’il y a eu quelque chose de neuf, c’est de subir un 25/9 au troisième set.
Et pourquoi l’œuf et la poule ? Pour moi la question demeura encore longtemps sans réponse, à l’instar de ce paradoxe pour lequel aucune réponse ne paraît satisfaisante. Si nous osions une référence « gallinacée »,il est clair qu’à un certain moment on aurait pu se croire dans une basse-cour tellement les bruits étaient nombreux voir désordonnés. C’est comme si il y avait 10 capitaines, 10 coachs mais en tout cas pas 10 joueurs soucieux de proposer une solution cohérente.
Ce paradoxe réversible, n’existe que par rapport au plan de discussion dans lequel il est énoncé. Cela part du postulat selon lequel l’un ou l’autre des éléments cités devrait avoir une prépondérance sur l’autre,alors que l’un et l’autre découlent de l’un ou de l’autre (merci wikipédia !).Est-ce parce qu’historiquement, le troisième set est toujours pour nous un moment de troubles et d’interrogations ? Est-ce l’ordre d’entrée des joueurs qui influencerait sur l’envie ? Est-ce la tension nerveuse liée au contexte actuel clairement anxiogène ? Chacun pourra trouver une piste de réflexion où il le veut.
Si je regrettais il y a quelque temps l’omniprésence du silence dans nos rangs, il est certain que la dernière expérience m’engage sur une autre voie. Ce ne sera pas le dernier qui aura raison, mais celui que l’on se donnera la peine d’écouter. Cette attention ne sera réelle que si chacun s’oblige à admettre que ce n’est pas toujours l’autre. Pourtant cette réponse est la plus facile car pour revenir à notre question initiale, la réponse pourrait être c’est l’autre…. Car c’est toujours l’autre qui crée (ou qui faute).
Pour revenir à Aristote « … Il y a 3 facteurs qui déterminent l’action et la vérité : la sensation, l’intellect et le désir.Nous désirons une chose parce qu’elle nous semble bonne, pour bien agir l’homme doit être guidé par la raison, il peut atteindre le souhait rationnel grâce à l’étude des moyens et à la délibération, arriver au choix réfléchi ».
Nous aurons la trêve hivernale (prochain match le 11/01/2019 21h15 à Hess Canteleu) pour méditer à cette question sémantique- scientifique-génétique et être capables de ne pas reproduire (c’est de circonstance !) une telle « misère ».
Maintenant si vous me dites que c’était un cadeau de noël avant l’heure à nos adversaires, ok cela s’explique !
Le coach masqué
(*) Note de l’auteur.
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