Après cette 3ème victoire sans discussion il est à envisager que nous devenions, dès ce début de championnat la « phobie » de nos futurs adversaires.

Si l’on s’en tient à l’acception classique de ce terme, la « phobie » est une peur démesurée, dépendante d’un ressenti plutôt que de causes rationnelles, d’un objet ou d’une situation précise.

La fébrilité de nos adversaires de ce vendredi nous engage à envisager cette MCVphobie.

La succession des actions percutantes de notre collectif ont sûrement angoissé, dès l’entame de match, nos adversaires, les conduisant à des réponses désordonnées. Sont-ce des accroches névrotiques ou des attaques schizophréniques, toujours est-il que ces symptômes perdurent et nous amène à un 25/11 sans équivoque.

La suite de la rencontre amplifie ce ressenti, loin d’une agoraphobie, peur de quitter son environnement proche, nous pouvons imaginer une blemmophobie, peur du regard des autres, la crainte initiale semble se marquer, persister voire s’installer de manière excessive. La crise de panique se prolonge et forts de cette détresse nous avançons (25/13).

Une reprise en main cognitivo- comportementale du Paulo de Pacy, bien connu de nombre d’entre nous, autorise cet adverse collectif à un sursaut au début du 3ème set. Est-ce une hypnose collective, une relativisation sensible ou un traitement « miracle » dont seul ce meneur a le secret, toujours est-il que l’angoisse change de camp et nous assaillit fortement. Le désordre apparaît dans nos actes, le ralentissement des nos réactions est flagrant et ce n’est que grâce à un recentrage collectif que nous parvenons à nous sortir de ce conflit mental (25/18).

Ne souhaitons qu’aucun de nous n’est urgemment besoin de thérapie,  et ne tombe dans une nanopabulophobie (peur des nains de jardin à brouette 😉) même si je reste convaincu qu’une ordonnée musicothérapie, musique comme seule et unique moyen de soin, atteignant les individus « au cœur d’eux-mêmes », sera compatible avec nos névroses respectives.

Le coach masqué