Voir son capitaine appelé par le « juge » du jeu de la soirée et l’entendre insinuer que certains de nos joueurs seraient enclins à « faire des trucs » avec des mouches (vous voyez ce que je veux dire !), me laisse perplexe.

Pour côtoyer nos amis, en particulier sous la douche, en tout bien tout honneur, je ne vois pas bien ce qu’une mouche à voir avec ces co-équipiers.

La vérité est ailleurs !

Est-ce parce que nous avons mis beaucoup de temps à nous mettre en route et à développer correctement notre jeu que l’impression générale donnait à penser que nous étions atteints de tryponamiase humaine (maladie du sommeil dont le vecteur est la mouche tsé-tsé), il est vrai que nous pouvons remarquer qu’à certains moments « on entendrait une mouche voler » tellement la communication était absente. A mon avis cela n’est pas suffisant.

Est-ce parce que notre match peut être analysé comme la somme d’actions solitaires, comme l’est une mouche, et non comme le résultat d’une cohésion révélatrice d’une adhésion collective. Ne « prenons pas la mouche », il est vrai que l’on se rapproche d’une explication.

Si nous devons continuer à chercher dans cette allégorie « dyptériennes » une résonnance à cette altercation arbitrale, il est raisonnable de penser que cela n’a rien avoir avec un quelconque « poids mouche » (entre 48 et 51 kg) je puis assurer sans me tromper qu’aucun de nous ne peut entrer dans cette catégorie.

Par contre si finalement, positivons, cela fait référence à « fine mouche », il est certain que nous savons être habiles et rusés, que sur le quatrième set c’est « tombé comme des mouches ! » et que en conclusion nous avons « fait mouche » (3/1), je m’en satisferai.

Nous aventures du week-end sont souvent épiques, celui-ci restera dans nos mémoires et l’on peut raisonnablement se demander « quelle mouche l’a piqué ? »

Le coach masqué.