C’est pourtant la couleur dominante des tuniques que nous arborons toutes les semaines fièrement et à cette heure aucune considération dans ces écrits hebdomadaires. C’est aujourd’hui chose faite.

« La moitié d’une ORANGE goûte aussi sucrée qu’une orange entière » (Goethe, 1749-1832), comme le souligne cet éminent penseur, dès que l’on a dégusté une partie de ce fruit et que la sensation est agréable, rien n’empêche de profiter du plaisir jusqu’au bout. C’est dans cet esprit que prend sens notre prestation de ce soir, même si par bien des aspects, l’amertume aurait pu également être de la partie avec le score du premier set (24/26).

« Ce que Zidane fait avec un ballon, Maradona le faisait avec une ORANGE ! » (Michel Platini). Si je ne suis pas particulièrement aficionados ni de l’un, ni de l’autre de ces joueurs d’exception, je m’autorise cette digression sportive pour saluer la prestation de Tom, ancien Footballeur, jeune volleyeur impliqué de notre collectif, d’ailleurs en cours au lycée ce samedi matin. La dextérité saluée par cet illustre N°10 (n’y voyez rien de personnel mais c’est également le numéro que je porte cette saison…), semble participer des différentes actions que nous menons. Rien cependant d’irréprochable ni de particulièrement fantastique, mais le résultat est là (25/16).

« Sur ce vous pouvez croire en Dieu de deux façons, ou comme la soif croit à l’ORANGE, ou comme l’âne croit au fouet » (Victor Hugo, 1802-1885). Tel un ânier souhaitant faire entendre raison à son bourricot, notre collectif, comme un seul homme, a su reprendre raison et entendre les quelques consignes nécessaires au fonctionnement en synergie (pas de contre sur le 4… on parle…). Nul besoin de manier le fouet ou le bâton, nous restons sur le bon chemin (25/17).

« Une seule ORANGE pourrit tout un panier » (Moses Isegawa). Cet auteur résume par cette maxime le danger qui guette en permanence chaque organisation collective. Dès qu’un travers apparaît, il est facile de rejeter la raison sur autrui et par un effet domino pourrir la totalité du groupe. Certes des échanges ont été portés, plus ou moins contrôlés, mais signe du destin, suite à un arrêt bienvenu (blessure d’un de nos adversaires sur une improbable action), le champignon ne s’est pas répandu (25/22).

Il nous revient maintenant de recharger les batteries pendant cette trêve, je l’espère sans trop d’excès, « Qu’il est bon le jus d’ORANGE sans guigne » (Gaëtan Faucer, auteur Belge…. C’est pour aider à la compréhension ?)

Le coach masqué