Par ce beau vendredi, deuxième jour du printemps, les esprits paraissaient « légers » et l’envie de partage bien réelle. Certes il est des éléments qui peuvent fâcher (changement de salle à la dernière minute, salle de match à domicile différente de la salle d’entraînement, remarques mal venues….), mais nous avions à cœur de rester positifs.

Le « Ton » est donné dès l’entame de match. C’est à l’unisson que notre collectif fonctionne, aucune fausse note. La tonalité du match est claire, nos adversaires ne nous ferons pas faire de « couacs » ! (25/15).

Loin de faire dans la nuance, il est certain qu’en ce deuxième set nous aurions pu passer par toutes les couleurs. Les « Tons » se sont déclinés du vert, relatif présage de passivité, au orange foncé, ton de notre maillot et signe de notre investissement retrouvé. Grâce, je serai tenté de dire encore une fois, à notre « Mat » de service, et pour le coup c’est bien à ce rôle qu’il a fait la différence, nous reprenons des couleurs sans pâlir (25/16).

« Ce soir où se déroule TON volley ? », ou encore « Ah tu vas à TON volley, gagnes ! », l’usage de cet adjectif possessif lors des échanges familiaux me laisse toujours perplexe. Est-ce pour souligner l’abandon « transitoire » du domicile conjugal, ou est-ce pour souligner le fait que nous avons su rester « indépendants » ? Personnellement je positive et préfère donner à ce TON, une dimension « carré personnel », « espace de ma libre expression ». « TON volley te donne toujours le sourire ! » et c’est bien là le principal (25/22).

La similarité de son m’oblige à envisager la syllabe de ce soir avec une autre orthographe, THON. Il n’en a pas été question en cette rencontre et j’avoue ne pouvoir qualifier aucun protagoniste de ce vendredi de la sorte ! J’aurai pu pousser la plaisanterie jusqu’à TAON pour souligner le côté moche, gros et nuisible, ou à ton (tonne en anglais) mais cela n’a pas été du tout d’actualité ce soir.

Donc arrêtons-nous à ton, ton et ton.

Le coach masqué.