Il est des sports collectifs, peut-être encore plus que d’autres activités sportives, un lieu de transmissions de valeurs, de travail, d’humilité… et de plaisirs partagés !

La rencontre de ce soir en est un bel exemple, non que, très égoïstement, j’ai pu partager notre victoire avec mon fils, mais au-delà de cette relation familiale naturelle, la complicité, elle aussi a été familiale dans les actes.

Le premier set ne présente sur le parquet, qui entre nous n’en était pas un, qu’un collectif de famille recomposée mais choisi, il nous est impossible de dire qui est le fils de qui. G est-il le fils de M, D celui de Y… on se croirait tout d’un coup dans « Men in Black ». En parlant de « Black », notre EDF, d’un autre sport collectif, les défait brillamment ce soir, avec là aussi la présence de « fils »… Revenons à notre sujet, il est cependant des signes qui pourraient orienter nos réponses, si l’on s’attache strictement à la perte, ou non de cheveux, l’aspect du visage (on n’avait dit pas le physique, coach !), bref tout ce qui intéresse de près ou de loin la génétique. Finalement, cet « air de famille » joue en notre faveur (25/20).

C’est au cours du deuxième set que les relations filiales vont prendre tout leur sens. Les entrées de Manech, mis à disposition par W, puis de Paul, enfin disponible un week-end, concrétisent cette complicité « innée » avec leurs ascendants sur le terrain. Il n’en faut pas plus pour que la « famille » ainsi complétée ne se sente plus solide. Loin de copier Œdipe et « tuer » le père, les « fils » avancent dans la réponse à la question du soir : « va-t-on conserver notre première place » ? (25/10)

Dans les familles, comme un peu partout, il existe des moments où des errances, quelquefois incompréhensibles, se font jour. Une diminution de l’attention, de l’écoute voir de partage, sans animosité cependant, c’est ici la force de la famille, apparaissent. Il faut se remémorer les instants passés de complicité pour qu’enfin la cohésion et la compréhension reprennent le dessus. Il en va ainsi des réunions familiales (25/22).

Après étude et réflexion je constate que notre club est également plutôt significatif en ce qui intéresse cette dimension filiale. Beaucoup d’entre nous ont dû, souvent avec un ballon sur une plage, initier cette possible rencontre et je vous souhaite à tous de vivre ces moments « forts » avec vos enfants, filles ou garçons indifféremment. N’y-a-t-il pas un bon exemple avec les « Tillie » dans notre bon vieux volley-ball !

Le coach masqué