Ce jouet antique, le YO-YO, considéré comme le plus ancien du monde avec la toupie, vit sa vie en allant et venant de haut en bas, s’enroulant autour d’une corde dans le sens horaire puis anti-horaire alternativement. Si je m’autorise aujourd’hui à user de cette image pour notre rencontre de ce week-end c’est que par bien des aspects et en particulier le mouvement de va et vient continu est bien significatif de notre prestation.

Lors de l’entame de match, l’effet YO-YO est visible dans le décompte des points, chaque équipe prenant l’avantage à tour de rôle mais sans écart suffisamment significatif pour que le gain de ce set soit rapidement entendu. Cela monte et redescend pour conclure sur une 25/27 qui jusqu’au dernier moment aurait pu basculer de notre côté.

Pour la suite, le deuxième set, se sont ses rotations affolantes qu’il nous faut considérer. A force de tourner dans un sens puis dans l’autre, ne sachant plus se rendre disponibles, ne pouvant pas anticiper de quel côté se déroule l’action (bravo aux centraux adverses !), nous perdons le fil, seul élément stable pour ce jeu (20/25).

Le troisième set prend dès le début une autre forme. Les gestes sont plus fluides, les remontées sont précises, point de figures de styles, l’aplomb semble maîtrisé. Même si la fin de ce set reste tendue comme une corde (« String » diraient certains de mes camarades anglophiles !) la tête ne nous tourne pas (29/27).

Malheureusement dans ce genre d’exercice, c’est finalement l’aptitude à garder le(s) doigt(s) solide(s) et précis qui fait la différence. Ce n’est pas le cas des nôtres qui à plusieurs reprises cèdent sous la pression des services adverses. Nous nous retrouvons dans une situation qui rarement nous convient de courir après le score. Nos adversaires du soir en profitent (23/25).

Certes nous sommes plutôt « anciens » mais il va nous falloir trouver des références de jeu plus « actuelles » voire plus « guerrières » et/ou plus stratégiques. Le jeu en vaut la chandelle !

Le coach masqué.